Selon la sévérité du burnout, l’arrêt de travail peut aller de 1 mois à plusieurs années, c’est très variable. Ce que l’on observe, c’est que plus l’arrêt de travail est long, plus le risque est grand que le burnout évolue vers la dépression.
Jusqu’à aujourd’hui, en France et pour une très grande majorité de cas, la prise en charge du burnout repose uniquement sur le traitement des symptômes. Or, si l’on ne traite pas les facteurs qui en sont à l’origine, impossible de s’en sortir. Et la rechute est presque assurée à la reprise, quel que soit le poste dans lequel le collaborateur va reprendre d’ailleurs.
D’autant que les managers sont bien souvent désarmés pour gérer le retour de leurs collaborateurs et que chaque cas est particulier.